Jean Marey est une figure de la Résistance dans la Loire. Avant d’être une rue stéphanoise, il fut un Grand Homme. La ville de Saint-Etienne lui rend hommage avec cette rue qui porte son nom et son grade.
Né en 1906 dans la commune de Merle-Leignec où ses parents sont propriétaires cultivateurs (recensement de population de Merle de 1911). Son parcours est atypique. Alors qu’il est instituteur, il rentre dans l’armée, en 1930, et devient officier. Après la guerre de 1939-1940, il poursuit sa carrière militaire dans la zone libre. Il est affecté à Saint-Etienne à partir d’octobre 1941.
Il s’engage dans la Résistance dans la Loire. Il devient le Chef départemental de l’Armée Secrète, le 1er octobre 1943, et passe dans la clandestinité. A partir du 6 juin 1944, il est le Chef départemental des Forces françaises de l’intérieur (résultant de la fusion des principaux groupements militaires de la Résistance intérieure).
Jean Marey participe au principal fait d’armes de la Libération dans la Loire : la bataille d’Estivareilles, le 21 août 1944. Il obtient la reddition d’une colonne allemande se repliant du Puy-en-Velay à Saint-Etienne. Après cette victoire symbolique, il continue sa carrière militaire, notamment en Algérie, où il est nommé colonel en 1957.
D’après un stéphanois qui le croisât à plusieurs reprises pendant la guerre “d’Algérie”, c’était un homme simple et il n’imaginait pas tomber dans une embuscade en 1959.
infos et photos Internet et dialogue avec Edouard Y.