Il y a encore quelques décennies son cri animait encore les rues stéphanoises….Patère, patère
Certains me parlent de peaux de lapins, moi je ne me souviens que d’une sorte de ferrailleur, qui récupérait un peu de tout sur son passage, une sorte de vide grenier avant l’heure.
Sans doute que dans un temps plus ancien il parcourait les artères stéphanoises avec sa boge pour récupérer des peaux de lapins que les gens tuaient pour manger, mais je suis pas assez vieux pour avoir ce souvenir.
C’est amusant quand on pense au « patere » on a des images en noir et blanc et pour la fameuse légende autrefois, pour se faire obéir, les parents cultivaient la crainte pour des êtres imaginaires autant que pour des personnes réelles. Parmi ces personnes réelles se trouvaient le patère, qui à cause d’une disgrâce physique ou de son mauvais caractère, avait une réputation de méchanceté.
Lors de son passage, on voyait les parents discuter avec le marchand tout en nous regardant. Mais le patère partait et les parents disaient : » ce sera pour la prochaine fois car là, il n’a plus de place dans sa charette « .
Patère (n.m) : Chiffonnier, qui passait dans les rues des villages en criant ‘Patère !’ ; utilisé pour faire peur aux enfants. Si tu fais pas des devoirs, j’appelle le patère !