Cinq personnes ont été arrêtées le 16 août dans le sud de la France, impliquées dans un réseau de trafic de drogue international. Lors de l’interpellation, un des suspects a tenté de brûler les policiers avec un liquide inflammable. Les enquêteurs ont saisi 66 kilos de cannabis, de l’ecstasy et des armes.
Un coup de filet contre le trafic de drogue a eu lieu dans le sud-est de la France vendredi 16 août, entraînant l’interpellation de cinq individus pour trafic de stupéfiants, refus d’obtempérer et tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique rapporte Le Figaro.
Saisie importante et intervention violente
Lors de l’opération, les forces de l’ordre ont saisi 66 kilos de cannabis, deux kilos d’ecstasy, ainsi que plusieurs armes dont un fusil, un revolver Taurus, une carabine et un fusil de calibre 30. Deux mille euros en liquide ont également été découverts. Les cinq personnes arrêtées, âgées de 21 à 31 ans, sont de nationalités française (trois), bulgare et roumaine. Trois d’entre eux étaient déjà connus des services de police.
Une enquête qui s’étend sur plusieurs mois
L’enquête a débuté en mars 2024 lorsque l’Office anti-stupéfiants (OFAST) du Service interdépartemental de la Police judiciaire (SIPJ) de Montpellier a ouvert une investigation sur un trafic de drogue entre l’Espagne et la France. Les enquêteurs ont identifié les membres du réseau et comptabilisé trois « go fast » (véhicules transportant de la drogue) entre les deux pays durant les mois d’avril et mai.
Tentative d’incendie lors de l’interpellation
Le mardi 13 août, une opération a été mise en place pour arrêter les trafiquants alors qu’ils revenaient d’Espagne. Quatre suspects ont été interpellés : deux dans le véhicule « ouvreur » et deux dans le véhicule « porteur » contenant la drogue. Pendant l’inspection du véhicule porteur, le conducteur a tenté d’incendier le véhicule, aspergeant deux policiers d’un liquide inflammable tout en demandant à sa passagère de les « cramer ». Heureusement, elle n’a pas obéi. Le cinquième suspect a été arrêté ultérieurement.
Tous les suspects ont été placés en garde à vue. L’enquête se poursuit pour démanteler complètement le réseau et clarifier les circonstances entourant cette violente tentative d’attaque contre les forces de l’ordre.