Certains semble croire que le nationalisme revient en France en raison des résultats des élections européennes. Le score était égalent bon pour les législatives. Les français s’intéresserait-il de plus en plus au nationalisme ?
Après une ère marquée par la mondialisation triomphante, le nationalisme semble faire un retour en force. Alors que la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle étaient dominés par l’idée d’un “village global”, le discours identitaire et la réaffirmation de la souveraineté nationale reprennent le dessus. Cette montée du nationalisme se manifeste non seulement en Europe, avec le conflit tragique entre la Russie et l’Ukraine, mais également dans la progression des partis nationalistes sur tout le continent. Parmi ces pays d’Europe, la France est celui qui fait le plus progresser l’idéologie nationaliste ces derniers temps.
Le nationalisme, autrefois synonyme d’ouverture et d’émancipation, est aujourd’hui perçu par beaucoup comme un repli sur soi. Ce retour interroge : la nation est-elle encore le cadre pertinent pour répondre aux défis contemporains, notamment environnementaux, ou bien est-elle un frein à la nécessaire coopération globale ?
La question mérite réflexion, alors que la tentation nationaliste semble répondre à un sentiment croissant d’impuissance face à l’immigration et aux enjeux mondiaux. Pour certains, la solution réside dans le renforcement de l’État-nation. Pour d’autres, l’avenir se joue à la fois dans l’échelle locale et globale, loin des frontières nationales. Certains voit le retour de la puissance du nationalisme comme utile tandis que d’autres le perçoivent comme un danger. Le débat est ouvert.