Depuis quelques semaines, des militants pro-palestiniens recouvrent des plaques de rue rendant hommage à des personnalités d’origine juive. Des autocollants sont ensuite apposés sur les plaques avec les noms de combattants palestiniens.
Cette opération a été relayée médiatiquement par un reportage vidéo sur le réseau social Telegram dont le PdG est en garde à vie à Paris depuis 48 heures pour une douzaine d’infractions. La communauté juive a peu apprécié cette action.
En savoir plus
Des plaques de rues portant le nom de personnalités juives ont été dégradées à Villeurbanne, près de Lyon, a rapporté le journal Le Progrès.
Les plaques ont été recouvertes par des militants pro-Palestiniens avec des autocollants célébrant des figures de la cause palestinienne.
Les noms du résistant Léon Meiss, premier président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), et de Moshe Dayan, ex-ministre israélien de la Défense, ont été recouverts par ceux de Naila Ayesh, figure de la première Intifada, et Ahmad Sa’adat, le leader du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), terroriste condamné en 2008 à 30 ans de prison par Israël pour être à la tête d’une « organisation terroriste illégale » et pour sa responsabilité dans toutes les actions terroristes menées par son organisation.