En Seine-et-Marne, un différend entre automobilistes s’est soldé par une violente agression contre deux policiers hors service de la BAC-93. Après avoir révélé leur identité, ils ont été attaqués par un groupe de cinq individus, illustrant une haine anti-policière de plus en plus inquiétante.
Le week-end dernier en Seine-et-Marne, ce qui aurait dû être un banal différend entre automobilistes a pris une tournure dramatique. Deux policiers, membres de la Brigade anti-criminalité de Seine-Saint-Denis (BAC-93), circulaient en véhicule personnel lorsqu’un accrochage mineur avec une autre voiture a eu lieu. Ce qui s’annonçait comme un simple échange d’informations a rapidement dégénéré en une violente agression.
Violence ciblée après l’annonce de leur identité
Après l’incident, les policiers ont tenté de résoudre calmement la situation en annonçant leur qualité. Mais leur statut a déclenché une haine inouïe chez leurs agresseurs. Le groupe de cinq individus, visiblement déterminés à en découdre, s’est alors acharné sur les deux agents hors service, les rouant de coups sans relâche.
Une haine anti-flics préoccupante
Cet acte d’une violence extrême met une nouvelle fois en lumière la montée de l’hostilité contre les forces de l’ordre. Cette agression n’est pas un fait isolé mais s’inscrit dans une série d’incidents similaires où le simple fait d’être policier suffit à attiser la violence. La question se pose alors : jusqu’à quand notre société tolérera-t-elle de tels comportements ? s’interroge une fois de plus Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance police nationale.
Une réponse judiciaire attendue
Les policiers ont dû être hospitalisés à la suite de cette agression, souffrant de multiples contusions. Les syndicats de police, comme Alliance, ont rapidement réagi, réclamant des peines minimales pour les agresseurs de policiers. Selon eux, il y a urgence à agir pour protéger ceux qui sont censés nous protéger.
Un soutien nécessaire aux forces de l’ordre
Face à ces attaques répétées, le soutien aux forces de l’ordre devient crucial. Des mesures doivent être prises pour garantir la sécurité des policiers, qu’ils soient en service ou non. Cette affaire en Seine-et-Marne souligne une nouvelle fois la nécessité d’une réponse pénale forte pour dissuader ce genre d’agressions.
