Un policier de 44 ans, affecté à la CRS 3 de Quincy-sous-Sénart (Essonne), s’est suicidé dans la nuit de mardi à mercredi. Il s’agit du treizième suicide parmi les policiers nationaux depuis le début de l’année 2024.
Un nouveau drame dans les rangs des forces de l’ordre
Dans la nuit du mardi au mercredi, un policier de 44 ans, affecté à la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) 3 de Quincy-sous-Sénart (Essonne), a mis fin à ses jours, a-t-on appris de sources policières. Ce père d’un enfant en bas âge a laissé une lettre expliquant les raisons de son geste tragique.
Ce suicide marque le treizième cas recensé cette année dans les rangs de la police nationale. La semaine dernière, un autre policier de 47 ans, affecté au commissariat de Montluçon, s’était également donné la mort. Ces tragédies révèlent la persistance du mal-être au sein des forces de l’ordre.
Des dispositifs de soutien disponibles
Face à cette crise, plusieurs dispositifs de prévention et de soutien psychologique sont mis en place pour les policiers. Le numéro national de prévention du suicide, le 3114, est disponible 24h/24, ainsi que des lignes d’écoute dédiées aux policiers, telles que le 0800 95 00 17 et le 0805 230 405, où des professionnels peuvent apporter une aide confidentielle.
Un appel à l’action pour enrayer la crise
Les associations comme SOS Policiers en Détresse, Alerte Police en Souffrance (APS), et l’Amicale de la police nationale se mobilisent pour combattre ce fléau qui affecte profondément la profession. Elles appellent les autorités à renforcer les mesures de soutien psychologique et à créer un environnement de travail plus sécuritaire pour les agents en détresse.
Un phénomène qui inquiète
Le suicide dans les rangs de la police nationale continue de susciter de vives inquiétudes. La multiplication des cas ces dernières années met en lumière la souffrance silencieuse de nombreux policiers confrontés à une pression croissante.