Inoxtag, star de YouTube avec 8 millions d’abonnés, a réalisé l’un de ses plus grands rêves : gravir l’Everest. Il dévoile cette aventure dans un documentaire, Kaizen, diffusé au cinéma avant de rejoindre YouTube.
Inoxtag, de son vrai nom Inès Benazzouz, s’est lancé dans un défi hors normes : l’ascension de l’Everest, le plus haut sommet du monde. Après un an de préparation intense, le créateur de contenus a documenté chaque étape de cette aventure, partagée dans Kaizen, un documentaire diffusé en avant-première dans 500 cinémas ce vendredi, avant sa sortie sur YouTube le lendemain.
Le rêve d’une vie
En avril dernier, Inoxtag est parti pour l’Himalaya, laissant derrière lui son téléphone et ne prenant avec lui qu’une liseuse remplie de mangas et un jeu d’échecs. Ce choix de déconnexion a permis au vidéaste de se concentrer pleinement sur l’expérience unique qui l’attendait. « C’était l’un de mes plus grands rêves, et je l’ai fait », a-t-il confié après son retour. Cette déclaration résume l’ampleur de son défi et la passion qui l’a poussé à atteindre le sommet de l’Everest.
Une première pour YouTube au cinéma
La diffusion de Kaizen au cinéma marque un événement inédit. Pour la première fois, un documentaire YouTube est projeté en salles avant d’être mis en ligne. Le concept, mis en place par le réseau de cinémas mk2 dans le cadre du « YouTube ciné-club », vise à attirer un public plus jeune vers les salles obscures. Cet engouement, renforcé par la popularité d’Inoxtag et le mystère qu’il a entretenu autour de son projet, a fait de cette avant-première un succès. « C’est la première fois au monde qu’un film sort le vendredi en salle et est disponible le lendemain sur YouTube », a déclaré Elisha Karmitz, directeur général du groupe mk2.
Un lien entre le grand écran et les plateformes numériques
L’initiative témoigne d’un nouveau lien entre le cinéma et les créateurs de contenus numériques, qui deviennent des vecteurs d’audience pour les salles de cinéma. Kaizen, avec ses images de l’ascension et ses moments plus personnels où Inoxtag se confie, mélange les codes du cinéma et ceux de YouTube, créant ainsi une passerelle naturelle entre ces deux univers. « Il ne renie pas ses racines sur YouTube, mais il veut aussi explorer le cinéma », explique Benoît Marzouvanlian, cadreur du documentaire.
Un succès qui dépasse les frontières
Kaizen ne se limite pas à la France. Le documentaire est diffusé dans des salles du Canada au Sénégal, montrant la portée internationale d’Inoxtag. Ce succès pourrait inspirer d’autres créateurs à se lancer dans des projets similaires, combinant les forces des plateformes numériques et du cinéma pour toucher un public toujours plus large.
Chaîne Youtube d’Inoxtag : www.youtube.com