L’Italie envisage de repousser l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires à 70 ans. Une mesure qui fait débat et pourrait avoir des répercussions bien au-delà des Alpes, notamment en France, où une tendance similaire pourrait émerger.
Le gouvernement italien, sous la direction de Giorgia Meloni, envisage une mesure permettant aux fonctionnaires de prolonger leur carrière jusqu’à 70 ans, sur la base du volontariat.
Ce projet, destiné à alléger la charge sociale et à maintenir une expertise dans la fonction publique, pourrait repoussant l’âge de départ à la retraite jusqu’à 70 ans. Cette initiative suscite des inquiétudes, notamment du côté des syndicats, qui y voient une atteinte aux droits des travailleurs. La mesure est actuellement en discussion dans le cadre du plan budgétaire de l’Italie pour 2025, avec des effets potentiels dès les prochaines années, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre face à une vague massive de départs à la retraite prévue d’ici 2030.
Cette initiative concerne principalement l’Italie, mais elle pourrait faire écho dans d’autres pays européens, notamment en France, où la question du report de l’âge de la retraite reste une préoccupation politique majeure. Le vieillissement de la population et la pression financière sur les systèmes de retraites sont à l’origine de cette réflexion en Italie. Toutefois, cette mesure, si elle venait à s’étendre, pourrait transformer la notion même de retraite en Europe, où de plus en plus de travailleurs pourraient être contraints à rester en poste bien au-delà de l’âge habituel, soulevant ainsi des interrogations sur une forme d’esclavage moderne.
La France est-elle sur la même voie ?
Si l’Italie franchit le pas, la France pourrait ne pas être en reste, avec un risque de voir se multiplier les réformes repoussant l’âge de la retraite. Une tendance qui inquiète syndicats et travailleurs, pour qui la retraite pourrait devenir un horizon de plus en plus lointain.