Trois gendarmes mobiles hors service ont été agressés à Pantin (Seine-Saint-Denis), tôt samedi matin, alors qu’ils attendaient un VTC. Les agresseurs ont pris la fuite après leur attaque, et une enquête est en cours.
Ce samedi, à l’aube, trois gendarmes mobiles ont été victimes d’une violente agression à Pantin, en Seine-Saint-Denis. Hors service, les trois militaires, âgés de 22, 23 et 27 ans, attendaient tranquillement leur VTC sur l’avenue du Général-Leclerc, lorsqu’ils ont été pris à partie par deux individus infique Actu17.
Insultes et violences : une attaque ciblée ?
Les agresseurs se sont approchés des gendarmes et les ont immédiatement insultés, les qualifiant de « fachos », avant de passer à l’acte. Les militaires, malgré la surprise, ont tenté de se défendre, mais les coups ont rapidement plu. Ce n’est qu’après cet échange musclé que les agresseurs ont pris la fuite, laissant les trois victimes légèrement blessées.
Des blessures légères, mais un traumatisme profond
Après avoir composé le « 17 », les trois gendarmes ont été pris en charge par les services de secours. Ils ont été transportés à l’hôpital privé européen de Paris, rue Henri-Barbusse, où l’un d’entre eux, victime d’une possible fracture au nez, a reçu des soins plus approfondis. Malgré la violence de l’attaque, leurs blessures sont heureusement mineures.
L’enquête avance, mais les agresseurs restent en fuite
La question reste en suspens : les agresseurs avaient-ils identifié la qualité de gendarme des victimes avant de passer à l’acte ? Pour l’heure, aucun élément n’a permis de le confirmer. Le commissariat de Pantin, en charge de l’enquête, tente de rassembler des indices pour retrouver les agresseurs en fuite.
Pantin, tout comme plusieurs villes de Seine-Saint-Denis, fait face à des défis sécuritaires importants. Cet événement rappelle la violence que peuvent parfois rencontrer les forces de l’ordre, même lorsqu’elles ne sont pas en service.