Dans son communiqué, la députée de la Loire Andrée Taurinya exprime son inquiétude quant à la suppression de postes dans la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) de Saint-Étienne, dénonçant une logique comptable au détriment d’une approche humaine.
Elle souligne que 8 postes d’éducateurs sur 100 ont été supprimés, compromettant le suivi des jeunes en difficulté. Elle réclame la réembauche et la titularisation des éducateurs contractuels pour garantir une justice et une prise en charge adéquates, tout en appelant le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, à intervenir face aux dysfonctionnements constatés.
Communiqué d’Andrée Taurinya :
” Un pays qui ne protège pas sa jeunesse voit son avenir compromis.
Les personnels de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) de Saint-Étienne se sont mobilisés ce matin devant le Tribunal et j’étais là pour les soutenir.
8 postes d’éducateurs sur 100 sont supprimés dans la Loire. En dépit du bon sens. Certains sont remerciés au cours de l’été puis rappelés à la rentrée…
Pour une justice digne de ce nom, ces contractuels doivent être tous réembauchés et titularisés.
En interrompant la continuité de la prise en charge, la mission de la PJJ perd tout son sens.
Isolement des enfants 23h/24, retard pour les déferrements, etc. Les dysfonctionnements et les situations de maltraitance se multiplient.
Il n’est aujourd’hui plus possible à la PJJ de respecter les droits de l’enfant. Cela doit cesser, ils doivent être entendus.”