Ce jeudi matin, un gendarme d’une cinquantaine d’années s’est suicidé sur le site de la gendarmerie départementale d’Orléans. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce drame, qui s’ajoute à une série de suicides dans les rangs de la gendarmerie.
Un nouveau drame a endeuillé la gendarmerie nationale ce jeudi 19 septembre 2024. Un gendarme affecté dans le département du Loiret s’est donné la mort avec son arme de service sur le site de la gendarmerie départementale d’Orléans, située boulevard Marie-Stuart. L’homme, âgé d’une cinquantaine d’années et occupant le grade de major, a mis fin à ses jours dans sa voiture, stationnée dans le parking souterrain de l’établissement.
Selon les informations rapportées par La République du Centre, les circonstances exactes de cet acte tragique sont encore à l’étude. Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur les causes du drame, mais pour l’instant, peu d’éléments ont été communiqués.
Une série noire de suicides dans les rangs de la gendarmerie
Ce suicide s’ajoute à une longue liste d’actes similaires au sein de la gendarmerie. Depuis le début de l’année, il s’agit au moins du onzième suicide recensé parmi les forces de gendarmerie. Tout récemment, le 1er septembre dernier, un jeune gendarme de 20 ans s’était lui aussi donné la mort dans la caserne de Moncé-en-Belin, près du Mans (Sarthe).
La répétition de ces drames au sein des forces de l’ordre soulève de nouveau la question du soutien psychologique et de l’accompagnement des militaires, souvent exposés à des situations difficiles et à un stress permanent. Bien que des dispositifs existent pour prévenir ces tragédies, comme le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution, composé de 39 psychologues cliniciens, ou encore le recours aux assistants sociaux, aux aumôniers et aux représentants de la concertation, la série noire se poursuit.
En réponse à ces situations, il est essentiel de rappeler l’existence de structures d’aide pour les personnes en détresse. Le numéro national de prévention du suicide, le 3114, est accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour écouter et soutenir celles et ceux qui traversent des moments de grande fragilité. En parallèle, au sein des forces de gendarmerie, des ressources comme le soutien psychologique, les assistants sociaux, et les aumôniers sont à disposition des personnels qui en ressentent le besoin.