Dès 2025, les véhicules Crit’Air 3 seront bannis de la zone à faibles émissions (ZFE) de Lyon, mais c’est en 2026 que les premières amendes seront distribuées grâce à des radars de reconnaissance des plaques d’immatriculation.
Dès 2025, les véhicules Crit’Air 3 seront bannis de la zone à faibles émissions (ZFE) de Lyon, mais c’est en 2026 que les premières amendes seront distribuées grâce à des radars de reconnaissance des plaques d’immatriculation.
Une restriction progressive des véhicules polluants
Le 1er janvier 2025 marquera une étape importante dans la lutte contre la pollution à Lyon. À cette date, les véhicules disposant d’une vignette Crit’Air 3, majoritairement des voitures diesel immatriculées avant 2011 et des essences d’avant 2006, seront interdits de circulation dans la zone à faibles émissions (ZFE) qui englobe le centre-ville de Lyon. Cette mesure s’inscrit dans la volonté de la ville de réduire les émissions polluantes dans les zones densément peuplées.
Radars et amendes : ce qui attend les contrevenants
Si l’interdiction sera en vigueur dès 2025, ce n’est qu’à partir de 2026 que les automobilistes récalcitrants pourront se voir sanctionnés. Comme l’a annoncé la préfète de région, Fabienne Buccio, un système de radars de reconnaissance vidéo des plaques d’immatriculation sera mis en place pour contrôler le respect de la ZFE. Les premières contraventions devraient être infligées au début de l’année 2026. Ce dispositif automatisé vise à assurer une application stricte de l’interdiction.
Qui est concerné ?
Les voitures diesels immatriculées avant 2011 et les véhicules essence d’avant 2006 sont les principaux concernés par cette mesure. En plus des véhicules particuliers, les utilitaires légers classés Crit’Air 3 seront également soumis à cette interdiction. Ces mesures visent à encourager le renouvellement du parc automobile vers des véhicules moins polluants et plus respectueux de l’environnement.
Des sanctions à partir de 2026
Les premières amendes devraient tomber dès le début de l’année 2026 pour ceux qui ne respectent pas la nouvelle réglementation. Les contrevenants s’exposent à des contraventions, qui devraient être déterminées en fonction de la gravité de l’infraction et de la fréquence de la violation de la ZFE.