Sandrine Rousseau, députée écologiste, a minimisé l’importance des obligations de quitter le territoire français (OQTF) dans l’affaire du meurtre de Philippine, jeune femme de 19 ans. Lors de son passage sur France Inter, elle a surtout exprimé ses craintes quant à la récupération politique de ce drame par l’extrême droite.
Sandrine Rousseau crée la polémique en relativisant l’importance de l’OQTF dans le meurtre de Philippine, s’inquiétant principalement des dérives politiques.
Lors d’une interview donnée sur France Inter, Sandrine Rousseau a réagi à l’affaire du meurtre de Philippine, une jeune femme de 19 ans, dont le suspect était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Rousseau a affirmé que l’extrême droite pourrait profiter de cette affaire pour avancer un agenda politique xénophobe. Elle a aussi minimisé l’importance de l’OQTF dans la prévention du crime.
Les faits se sont déroulés à la fin du mois de septembre 2024. L’interview de Sandrine Rousseau a eu lieu le jeudi 26 septembre, tandis que le meurtre de Philippine a été découvert le 21 septembre.
Le corps de la victime, Philippine, a été retrouvé dans le bois de Boulogne à Paris. L’interview de Sandrine Rousseau s’est tenue à France Inter.
Pour Sandrine Rousseau, l’essentiel n’est pas que le suspect, sous OQTF, ait pu rester en France malgré sa condamnation antérieure. Elle estime que même s’il avait été renvoyé au Maroc, il serait tout autant dangereux pour d’autres femmes là-bas. Elle critique aussi l’instrumentalisation politique des faits par l’extrême droite, craignant qu’ils alimentent des discours racistes et xénophobes.