Un contrôle routier à Toulouse a viré au drame dans la nuit du 27 au 28 septembre, avec deux policiers municipaux blessés suite à un refus d’obtempérer. Le syndicat CFTC-PM-SPT dénonce une situation de plus en plus dangereuse pour les agents.
“Nos vies sont de plus en plus mises en jeu pour de simples contrôles routiers”, s’indigne Yannick Cheveau, président du syndicat CFTC-PM-SPT, après qu’un nouveau refus d’obtempérer à Toulouse a laissé deux policiers municipaux blessés.
Toulouse : un nouveau refus d’obtempérer tourne mal
Dans la nuit du 27 au 28 septembre 2024, à Toulouse, un contrôle routier de la police municipale a pris une tournure dramatique. Sur le boulevard Pierre et Marie Curie, deux équipages de la police municipale ont constaté qu’un véhicule avait grillé un feu rouge et roulait sans éclairage. Les agents ont tenté de contrôler le conducteur, mais celui-ci a refusé d’obtempérer, déclenchant une course-poursuite qui a conduit à la blessure de deux policiers municipaux.
La poursuite tourne à l’agression
Le conducteur du véhicule a rapidement pris la fuite, poursuivi à distance par une voiture de la police municipale, tandis qu’une seconde tentait de l’intercepter. Cependant, l’individu a percuté de plein fouet l’un des véhicules des forces de l’ordre avant de continuer sa course, heurtant également une voiture en stationnement. “Les deux occupants du véhicule en fuite ont ensuite tenté de s’échapper à pied”, rapporte Yannick Cheveau, président du syndicat CFTC-PM-SPT. Grâce à l’intervention rapide des agents, les deux fuyards ont été interpellés.
Des policiers blessés et des plaintes déposées
Malheureusement, dans cette altercation, deux policiers municipaux ont été blessés : l’un au coude et l’autre, plus gravement atteint, doit subir une opération pour une fracture au poignet. Les agents ont déposé des plaintes pour mise en danger de la vie d’autrui et rébellion.
Le syndicat CFTC-PM-SPT, par la voix de son président Yannick Cheveau, a exprimé son exaspération face à la multiplication des refus d’obtempérer, qui mettent régulièrement en danger la vie des policiers. “Nous en avons assez que nos vies soient mises en jeu pour de simples contrôles routiers”, a-t-il déclaré avec amertume.
Un problème qui s’intensifie
Les refus d’obtempérer se multiplient à travers la France, et cette affaire à Toulouse n’est que la dernière d’une longue série. Pour les syndicats, comme pour les forces de l’ordre, cette escalade de violence dans des situations de routine est devenue “intenable”. “La justice et les politiques doivent réagir”, réclame Yannick Cheveau, appelant à des sanctions plus sévères pour dissuader ces comportements dangereux.
Il y a hélas bcp de choses qui se multiplient en France. L’exemple du manque de respect de la loi vient aussi d’en haut.
5 ans pour l’ouverture d’un procès contre des policiers auteurs de violences contre un gilet jaune, des plaintes pour viol non reçues, et des huiles politiques portant un bracelet électronique dans des cérémonies pour la mémoire des débarquements alliés en compagnie du PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE…. Dommage de l’oublier.