De nouveaux moyens de sécurité. Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, aurait envisagé de prolonger l’utilisation des caméras de surveillance algorithmique, testées durant les Jeux olympiques de Paris.
Ces dispositifs, basés sur l’intelligence artificielle, détectent des comportements jugés à risque, comme des attroupements ou des objets abandonnés. Selon Nunez, ces caméras ont prouvé leur « utilité » et un bilan sera prochainement présenté au gouvernement, qui décidera de leur maintien.
Adoptée grâce à la loi JO en mai 2023, cette technologie est autorisée jusqu’en mars 2025. Cependant, son usage suscite des craintes : les députés de la Nupes et des associations de défense des libertés redoutent une généralisation de la surveillance de masse. L’ingénieure Camille, spécialiste des logiciels libres, met en garde contre le risque que ces systèmes échappent à leurs créateurs, et pointe la surveillance accrue dans des espaces comme le métro parisien.
Alors que le débat sur cette technologie se poursuit, la question reste ouverte : jusqu’où accepter la vidéosurveillance pour assurer la sécurité publique ?