Vendredi 27 septembre, Bercy a annoncé une réduction drastique du budget de La Poste, menaçant la survie des agences postales communales en zones rurales. Cette décision, perçue comme une attaque contre les campagnes, suscite l’indignation des maires qui redoutent une nouvelle désertification des territoires.
La colère est palpable dans les campagnes françaises. Vendredi 27 septembre, le gouvernement a annoncé une coupe de 50 millions d’euros dans le budget de La Poste, une décision qui menace directement la survie des agences postales communales et des points relais en milieu rural. Les maires ruraux sont unanimes : la présence postale est essentielle pour maintenir un lien social et offrir des services de proximité aux habitants.
Un espoir de renégociation ?
Face à cette décision, les élus locaux ne comptent pas rester passifs. Charles Piquard se veut optimiste : “Nous allons nous défendre. Il est hors de question que nos villages soient les victimes de la mauvaise gestion financière de l’État.” La secrétaire générale de l’Association des maires de France, Murielle Fabre, partage cet avis et appelle à une renégociation avec Bercy pour inverser la tendance.