À Vénissieux, près de Lyon, deux adolescents ont été interpellés après avoir participé à des tirs de mortiers contre leur lycée, causant des dégradations sans faire de blessés.
Des violences inacceptables secouent Vénissieux, en banlieue lyonnaise. Jeudi matin, peu avant le début des cours à 8 heures, plusieurs dizaines de jeunes se sont regroupés devant la cité scolaire Sembat Seguin, lançant des projectiles pyrotechniques et provoquant d’importantes dégradations. Deux élèves, soupçonnés d’avoir participé à ces violences, ont été interpellés par la police du Rhône, selon des informations communiquées vendredi.
Un premier mineur a été placé en garde à vue immédiatement après les faits, tandis qu’un second a été arrêté dans la soirée. Bien qu’un des suspects ait depuis été remis en liberté, le parquet n’a pas encore fait savoir quelles seraient les suites judiciaires. Un troisième suspect a également été identifié, laissant entendre que l’enquête pourrait s’élargir.
Les tensions étaient palpables, avec des caddies, des vélos en libre-service et même une voiture incendiée à proximité, ce qui témoigne de l’ampleur de l’incident. Fort heureusement, aucune personne n’a été blessée et les cours n’ont pas été perturbés, mais les syndicats CGT, FO, Snes et SUD ont dénoncé des « tensions grandissantes », exacerbées par une « pénurie inédite de moyens humains » au moment de la rentrée scolaire.
Des réactions fermes des autorités
Face à cette escalade de violences, le recteur et la préfète du Rhône ont condamné ces comportements, les qualifiant d’« inadmissibles ». Ils ont promis que des sanctions seraient appliquées « dans les meilleurs délais à l’encontre des fauteurs de trouble ». Cette déclaration marque la volonté des autorités de rétablir l’ordre et la sécurité dans les établissements scolaires, dans un contexte où la gestion des conflits jeunes devient de plus en plus délicate.