Hugo Prevost, député LFI de l’Isère, a annoncé sa démission ce mercredi soir. Accusé de violences sexistes et sexuelles par quatre personnes, le jeune parlementaire de 25 ans fait face à des accusations graves. Le groupe LFI a prononcé son exclusion après la saisine du Comité de vigilance contre les violences sexistes et sexuelles.
Sous la pression de son parti et des accusations de violences sexuelles portées contre lui, Hugo Prevost, député LFI de l’Isère, a annoncé sa démission. Le jeune parlementaire, mis en cause par quatre personnes pour des faits graves, a également été exclu de La France insoumise.
Accusations graves et exclusion de LFI
Hugo Prevost, ancien syndicaliste étudiant et député de 25 ans, est accusé de violences sexistes et sexuelles par quatre personnes, selon Mediapart. Parmi les accusations, une femme rapporte des attouchements et des rapports non consentis, tandis que trois autres dénoncent du harcèlement moral et sexuel, ainsi que des propos sexistes au travail, entre 2020 et 2024.
Le groupe LFI réagit rapidement
Le Comité de vigilance contre les violences sexistes et sexuelles (CVSS) de LFI a été saisi fin septembre concernant ces faits graves. Mardi soir, le groupe parlementaire a annoncé l’exclusion d’Hugo Prevost. Dans la foulée, le député a également été exclu du mouvement La France insoumise. Devant l’ampleur de la situation, Prevost a déclaré sa démission dans un communiqué publié sur X, tout en affirmant qu’il se défendait des accusations.
Une démission sous pression
« Je mesure la gravité des accusations qui me sont faites […] J’annonce dès aujourd’hui la démission de mon mandat », a déclaré Hugo Prevost dans son communiqué. Il a affirmé ne pas être au courant de ces accusations au moment de son élection, et a décidé de se retirer en prenant acte de la décision de son parti.
Réactions de la suppléante
Sa suppléante, Salomé Robin, a réagi avec indignation. « Atterrée et écœurée par ces révélations », elle a exprimé son soutien aux victimes et annoncé son retrait du rôle de suppléante, dans l’attente de la démission officielle d’Hugo Prevost.