Le procès de deux jeunes hommes accusés d’avoir tué un retraité de 62 ans à Montaigu-de-Quercy en juin 2022 s’est ouvert ce mercredi devant la cour d’assises du Tarn-et-Garonne. Les accusés risquent la réclusion à perpétuité pour ce crime d’une violence extrême.
Ce mercredi, la cour d’assises du Tarn-et-Garonne a ouvert le procès de deux jeunes hommes, âgés de 20 et 22 ans, accusés d’avoir tué un retraité de 62 ans en juin 2022 à Montaigu-de-Quercy. Le crime, d’une violence extrême, a bouleversé la petite commune du Tarn-et-Garonne.
Les faits remontent à une nuit de juin, lorsque les deux accusés s’introduisent chez un boulanger à la retraite, récemment installé dans le village. Ce qui devait être un cambriolage tourne rapidement au drame. Le retraité est retrouvé le lendemain matin dans son lit, le corps couvert d’ecchymoses et le visage enfoncé par des coups violents portés à l’aide d’une barre de fer. Les fractures, si nombreuses qu’elles sont difficiles à dénombrer, témoignent d’une attaque d’une brutalité inouïe.
Les deux suspects sont rapidement interpellés et placés en détention provisoire dès le mois de juin 2022. Ils sont poursuivis pour vol suivi de violence ayant entraîné la mort, des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité. Devant la présidente de la cour d’assises, les deux jeunes hommes, visages fermés et attitudes réservées, expriment peu de regrets, ce qui pourrait jouer en leur défaveur lors du délibéré.
Durant le procès, les détails de cette nuit tragique ont été dévoilés. Selon l’enquête, les deux jeunes accusés auraient d’abord eu l’intention de voler le retraité, mais les événements auraient dégénéré. L’accusation décrit une attaque sans pitié, alors que la défense tente de plaider un geste non prémédité, résultat d’une situation qui a échappé au contrôle des deux hommes.
Le verdict est attendu pour ce vendredi. Les accusés risquent la réclusion à perpétuité, la peine maximale en France pour de tels actes.