Ce vendredi, Michel Barnier, accompagné de deux ministres italiens du gouvernement de Giorgia Meloni, a exposé ses propositions sur l’immigration à la frontière franco-italienne. Les politiques migratoires italiennes sont suivies de près par plusieurs pays européens, dont la France, où l’extrême droite exerce une pression croissante sur le gouvernement.
Le Premier ministre français et Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, ont participé à une réunion à Menton (Alpes-Maritimes) avec Antonio Tajani (Affaires étrangères) et Matteo Piantedosi (Intérieur). Ils ont ensuite visité Vintimille, un lieu symbolique du passage des migrants.
Ce déplacement, le premier à l’étranger pour Barnier, fait suite à un sommet européen consacré à l’immigration. Les dirigeants ont soutenu une loi pour accélérer les expulsions des migrants en situation irrégulière, bien que des divergences subsistent sur les centres d’accueil en pays tiers, notamment en Albanie.
Sous la pression de plusieurs États, Ursula von der Leyen a proposé de faciliter le retour des migrants, incluant ces centres controversés qui divisent toujours.