Dans un courrier adressé ce jour au Premier ministre, Antoine Vermorel-Marques, député de la Loire, alerte le Gouvernement sur les conséquences désastreuses des coupes dans le budget du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER) prévues par le projet de loi de finances pour 2025.
Les radios locales – telles que Radio Val de Reins dans le Roannais – seront les premières à payer le prix de ces choix budgétaires. Ces stations de radio, généralement associatives, créent du lien social et assurent une diversité d’expression dans le paysage médiatique français. Malgré leur rôle essentiel, leurs ressources sont limitées et leur fonctionnement dépend très largement de financements publics.
« En baissant de 10 millions d’euros le FSER, le Gouvernement risque de réduire au silence ces voix qui non seulement animent le quotidien de nombre de Français, mais participe à la vitalité démocratique du pays. »
Le député, inquiet pour ces radios locales, plaide donc pour la « sanctuarisation du FSER. »
extrait du courrier :
Une situation préoccupante touche actuellement les radios associatives locales
de notre pays. Ces radios, qui jouent un rôle crucial dans la cohésion sociale et
l’animation culturelle de nos territoires, se voient confrontées à la réduction significative de leur budget annuel due à la diminution annoncée du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER) dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, mettant ainsi en péril leur fonctionnement.
Il est important que les moyens alloués au FSER soient préservés dans le projet de loi de finances et que la coupe de 10 millions d’euros ne soit pas maintenue.
Il serait fort regrettable que ces voix locales, essentielles à la vitalité démocratique et à la diversité médiatique de notre pays, soient contraintes au silence.