Suite à l’agression d’un contrôleur menacé d’une arme, les agents du réseau de transports M TAG ont exercé leur droit de retrait. Depuis ce mercredi matin, aucun bus ni tramway ne circule à Grenoble, impactant fortement les usagers.
Depuis ce mercredi matin, le réseau de transports en commun de Grenoble est à l’arrêt. Suite à une agression survenue mardi matin à Échirolles, où un contrôleur a été menacé par un individu armé alors qu’il verbalisait un passager, les conducteurs et contrôleurs du réseau M TAG ont décidé d’exercer leur droit de retrait. Ce mouvement, soutenu par les syndicats FO, Unsa et Solidaires, a conduit à une suspension totale des lignes de bus et de tramway, causant de fortes perturbations pour les usagers comme l’indiquent nos confrères du Dauphiné Libéré.
Les détails de l’agression
L’incident à l’origine de cette mobilisation s’est déroulé sur la ligne 16, aux alentours de 7 heures. Alors qu’un contrôleur procédait à une verbalisation, un individu à vélo l’a menacé avec une arme de poing. Invoquant des raisons de sécurité, le personnel a alors pris la décision de cesser le travail, estimant que les conditions n’étaient plus réunies pour assurer leurs fonctions sans danger.
Une situation difficile pour les usagers
Les perturbations dans le réseau de transports ont fortement affecté les usagers qui comptaient se rendre à leur travail ou à l’école. Le manque d’alternatives a également entraîné une hausse de la circulation automobile, même si les ralentissements sont restés modérés ce mercredi matin par rapport aux embouteillages de la veille au soir.
Mesures de la direction et duite du mouvement
La direction du réseau M TAG a fait savoir qu’une retenue sur salaire serait appliquée pour les agents ayant exercé leur droit de retrait, considérant que la grève n’était pas justifiée de son point de vue. Pour l’heure, l’évolution du mouvement reste incertaine, et les usagers devront s’informer sur les éventuelles perturbations dans les jours à venir.
