Lundi 4 novembre, les chauffeurs VTC bloquent les routes de Toulouse dans le cadre d’une opération escargot. Réclamant une hausse de leurs tarifs et une régulation du secteur, ils ont voté la reconduction de leur mobilisation jusqu’à mercredi midi.
C’est une centaine de chauffeurs VTC ont envahi les routes de Toulouse pour manifester leur mécontentement tôt ce lundi 4 novembre. En adoptant une stratégie d’opération escargot, ils ont ralenti la circulation sur plusieurs axes, notamment entre Sesquières et l’aéroport de Toulouse-Blagnac, où les ralentissements sont particulièrement marqués. Cette action vise à dénoncer les faibles revenus que leur versent les plateformes et à réclamer une régulation stricte de leur secteur, avec un tarif minimum et un nombre limité de chauffeurs.
La mobilisation, initialement prévue jusqu’à midi, a été prolongée jusqu’à mercredi midi après un vote des chauffeurs. Le cortège de véhicules a pour objectif de perturber les routes stratégiques de la Ville Rose, avec des passages prévus par le périphérique Ouest, les ronds-points de l’aéroport de Blagnac, et le quartier Compans-Caffarelli où se trouvent les bureaux de la société Uber, souvent mise en cause pour les conditions de rémunération de ses chauffeurs.
Les revendications des chauffeurs VTC
Les VTC demandent au gouvernement une meilleure régulation du secteur, notamment en imposant un tarif minimum sur les courses et en limitant le nombre de chauffeurs pour éviter une concurrence excessive. Les chauffeurs déplorent un marché de plus en plus dérégulé qui compromet leur rentabilité et leurs conditions de travail.