Lors de sa visite à l’université Lyon-III, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, a été la cible de manifestations et de graffitis hostiles orchestrés par des militants propalestiniens. Face à ces actes incivils, le ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Hetzel, a décidé de saisir la justice, condamnant fermement ces comportements contraires aux valeurs républicaines.
Vendredi 8 novembre, la venue de Yaël Braun-Pivet à l’université Lyon-III a été marquée par des actes de vandalisme et des manifestations virulentes. Des graffitis tels que « Yaël casse-toi » et « génocidaires hors de nos facs » ont été découverts sur les murs du campus, reflétant une opposition virulente à sa présence.
Réaction des autorités et saisie de la justice
En réponse à ces événements, Patrick Hetzel, ministre de l’Enseignement supérieur, a annoncé le samedi 9 novembre la saisine de la justice. « Pour lutter efficacement contre ces actes inacceptables, je viens d’effectuer un signalement auprès du procureur de la République de Lyon », a-t-il déclaré sur la plateforme X. Il a ajouté compter sur la fermeté des autorités pour endiguer ces dérives.
Manifestations et dégradations à Lyon-III
La manifestation, regroupant environ 200 manifestants, a conduit à des affrontements avec les forces de l’ordre. Des slogans tels que « Free Gaza » et « Free Palestine » ont été scandés, accompagnés de tentatives d’intrusion dans l’université. Selon le syndicat étudiant Uni, plusieurs dégradations ont été commises, incluant le saccage des locaux et la coupure des services d’eau et d’électricité.
Témoignages et soutiens électoraux
Yaël Braun-Pivet, bien que confrontée à une forte opposition, n’a pas échangé directement avec les manifestants. Elle a exprimé sa déception face au manque de dialogue constructif, tout en affirmant sa détermination à maintenir sa présence dans l’université. Plusieurs élus lui ont exprimé leur soutien, dont Gérard Larcher, président du Sénat, et Laurent Wauquiez, soulignant son courage et son attachement aux valeurs républicaines.
Condamnation des actes et engagement pour le dialogue
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a également dénoncé ces actes, qualifiant les manifestants de « fascistes » et critiquant l’instrumentalisation de la situation palestinienne. De son côté, l’université Lyon-III a condamné fermement les inscriptions taguées et a confirmé la saisine de la justice, réaffirmant son engagement envers un environnement académique respectueux et inclusif.