Un ressortissant algérien de 22 ans a été condamné à deux mois de prison après avoir refusé à trois reprises son expulsion vers l’Algérie. Cette décision du tribunal de Boulogne-sur-Mer vise à faire respecter la mesure d’éloignement en vigueur.
Les autorités françaises ont de nouveau dû intervenir pour faire respecter une mesure d’éloignement dans le Pas-de-Calais. Le 18 octobre dernier, au centre de rétention administrative (CRA) de Coquelles, les forces de l’ordre ont tenté de conduire un ressortissant algérien vers son vol d’expulsion. Cependant, le jeune homme de 22 ans a une nouvelle fois refusé de quitter l’établissement, selon les informations relayées par La Voix du Nord. Ce refus est le troisième depuis le 20 septembre.
Une sanction judiciaire pour dissuader les récidives
Suite à ces refus répétés, le tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer a prononcé une peine d’emprisonnement de deux mois ferme à l’encontre du jeune homme, assortie d’un mandat de dépôt. Cette sanction vise à souligner l’importance du respect des décisions administratives, particulièrement en matière d’éloignement pour les étrangers en situation irrégulière.
Le CRA de Coquelles sous haute vigilance
Les centres de rétention administrative accueillent les personnes en attente d’une expulsion lorsque les autorités estiment qu’il y a un « risque de fuite ». Dans le cas présent, le CRA de Coquelles, situé dans le Pas-de-Calais, est régulièrement utilisé pour héberger les étrangers en situation irrégulière avant leur renvoi vers leur pays d’origine.
Le cadre légal du maintien en CRA
La législation française permet le maintien en centre de rétention pour les étrangers en situation irrégulière, avec un contrôle judiciaire pour ceux refusant de se soumettre aux mesures d’éloignement. Le jeune homme devra purger sa peine avant qu’une nouvelle tentative d’expulsion ne soit envisagée.