Le texte sur la fin de vie sera examiné à l’Assemblée nationale dès le 27 janvier 2025, après plusieurs mois de suspension. L’annonce de la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, marque un tournant attendu dans ce débat sensible.
Suspendu depuis la dissolution décidée par Emmanuel Macron, le projet de loi sur la fin de vie retrouve enfin une place à l’agenda politique. Mardi 5 novembre, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a confirmé que le texte serait discuté en séance plénière à partir du 27 janvier 2025, s’étalant sur les semaines du 27 janvier et du 3 février.
Une initiative soutenue par les parlementaires et le gouvernement
Le député MoDem Olivier Falorni, fervent défenseur du droit de mourir dans la dignité, a exprimé sa reconnaissance envers le gouvernement et les élus. Avec 220 signatures de parlementaires, cette proposition de loi bénéficie d’un large soutien, renforçant ainsi sa légitimité et l’urgence de traiter cette question.
Une mobilisation à l’échelle nationale
Agnès Firmin Le Bodo, députée Horizons et ancienne ministre de la Santé, a également salué cette avancée, affirmant que « les Français sont prêts ». Ce projet de loi suscite depuis longtemps un débat intense au sein de la société, reflétant des attentes profondes autour de la question de la fin de vie et du droit à choisir sa mort.
Un débat de société aux enjeux majeurs
Avec le soutien des députés, ce projet de loi entend répondre à des demandes de clarification sur la fin de vie, afin d’adapter la législation française aux réalités contemporaines et aux attentes des citoyens. Le débat parlementaire s’annonce intense, reflétant un enjeu éthique et moral essentiel pour de nombreux Français.