Nantes a été le théâtre de plusieurs fusillades et violences ce week-end, notamment dans le quartier nord. Dans la nuit de lundi à mardi, un homme de 45 ans a été grièvement blessé par balle dans la cage d’ascenseur d’un immeuble. La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) est chargée de l’enquête.
Dans la nuit de lundi à mardi, vers 00h30, les pompiers de Nantes ont secouru un homme de 45 ans, blessé par balle à l’abdomen, retrouvé dans la cage d’ascenseur d’un immeuble situé rue de Brest, dans le quartier du Bout des Landes, au nord de Nantes. La victime, en état d’« urgence absolue », a été transportée au CHU de Nantes. La police a rapidement sécurisé les lieux, lançant une enquête pour éclaircir les circonstances de cette agression.
Des violences en série dans la ville de Nantes
Ce grave incident s’inscrit dans une série de violences armées qui ont secoué Nantes au cours du week-end. Quelques heures après la fusillade de la rue de Brest, de nouveaux coups de feu ont été entendus à 3 h 30 route de la Chapelle-sur-Erdre. Si ces tirs n’ont fait aucune victime, ils ont endommagé plusieurs fenêtres et portes d’entrée de logements situés dans le secteur. La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) a été saisie pour mener les investigations nécessaires.
Un week-end déjà marqué par des fusillades
La tension dans les quartiers de Nantes Nord s’est intensifiée tout au long du week-end. Dans la nuit de samedi à dimanche, une fusillade rue Samuel de Champlain a fait des dégâts, des tirs de kalachnikov ayant notamment atteint la porte d’un appartement. Heureusement, l’habitant n’était pas présent au moment des faits. Plus tôt, dans la nuit de vendredi à samedi, le quartier de la Bottière, à l’est de Nantes, avait aussi été le théâtre de violences, blessant un homme de 24 ans au genou. Cet enchaînement d’incidents suscite des inquiétudes croissantes quant à l’escalade de la violence dans la ville.
Les autorités en alerte face à l’escalade de la violence
Les habitants de Nantes Nord font face à une recrudescence des agressions par armes à feu, attribuées par certains observateurs à des règlements de comptes liés au trafic de stupéfiants. Pour répondre à cette montée de la violence, la police a intensifié sa présence dans les zones à risque, et la DCOS poursuit son enquête pour identifier les responsables de ces fusillades et éviter de nouveaux incidents.