A l’heure où les droits des travailleurs et travailleuses sont fortement remis en cause, (notamment par le projet de loi pour la libération du travail, l’attaque des droits des travailleurs immigrés, la réforme de l’assurance chômage et le vote de la réforme des retraites), le 1er mai doit permettre l’expression des salarié-es et nous devons être à leurs côtés pour les soutenir. Ce rendez-vous international commémore les combats et conquêtes sociales. Nous, écologistes, sommes en soutien des syndicats, véritables corps intermédiaires et marqueurs de la bonne santé d’une démocratie.
Cette année le 1er mai stéphanois est particulier car il est marqué par un contexte social local inquiétant : fermeture de l’usine ZF, suppression massive d’emplois à Casino, risque de liquidation de Morassuti et Gutemberg,…
Les incidents en marge du défilé de Saint-Etienne ne sont pas représentatifs de l’ensemble du cortège. Nous, écologistes, sommes attachés au respect du débat d’idées et n’acceptons pas que des candidats aux élections européennes soient empêchés de défiler. En tant que parti politique, nous nous devons de faire vivre la démocratie.
Ces enjeux appellent à faire preuve de discernement quant à nos adversaires actuellement. Cécile Siegwart, co-secrétaire Les Ecologistes – Saint-Etienne Ondaine Pilat Forez précise : « Que ce soit Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot ou Raphaël Glucksmann qui soient sortis d’une manifestation, c’est l’ensemble de la gauche et des écologistes qui perd. Attiser les divergences de point de vue et affaiblir la représentation syndicale alimentent la montée de l’extrême droite et du camp du recul social, en France comme en Europe. »
N’oublions pas que les véritables enjeux sont la lutte contre la montée de l’extrême droite en Europe et la lutte contre la casse sociale et environnementale ! »
Jérôme Masegosa et Cécile Siegwart,
Co-secrétaires du groupe local Les Ecologistes Saint-Etienne Ondaine Pilat Forez.