La tête de liste à l’élection européennes de 2024, Raphaël Glucksmann accompagné de Pierre Jouvet, figures du Parti Socialiste, ont été empêchés de participer à la manifestation du 1er Mai à Saint-Étienne suite à des incidents violents.
Lors de la manifestation du 1er Mai à Saint-Étienne, Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti Socialiste et de Place Publique pour les européennes, ainsi que Pierre Jouvet, numéro trois sur la liste, ont été accueillis sous des jets d’œufs, de peinture et des cris d’hostilité. Le cortège, qui aurait dû être un moment de revendication pacifique, s’est transformé en scène de confrontation.
L’incident a commencé dès l’arrivée de Glucksmann et de son entourage, qui ont été ciblés par des jets de peinture et des slogans hostiles tels que « Glucksmann casse-toi » et « Palestine vivra ». La violence de l’accueil a forcé Glucksmann à renoncer à rejoindre le cortège. Des discussions prévues avec des militants après le défilé ont également été annulées en raison de la tension.
Raphaël Glucksmann a exprimé sa frustration, accusant certains militants de La France Insoumise d’être impliqués dans l’agression. Jean-Luc Mélenchon a rapidement pris ses distances avec l’incident, condamnant toute forme de violence et affirmant que les actions ne devraient pas détourner l’attention des véritables enjeux du 1er Mai. Gabriel Attal, en déplacement dans le Loiret, a également dénoncé l’incident, soulignant l’inacceptabilité de la violence politique.
Pierre Jouvet a souligné que leur présence à Saint-Étienne était en soutien aux salariés du groupe Casino, confrontés à des licenciements massifs. L’attaque contre eux a été perçue non seulement comme une agression physique mais aussi comme une attaque contre leur mission politique de défense des droits des travailleurs.
Malgré l’hostilité, Glucksmann et Jouvet ont continué leur campagne, se dirigeant vers Villeurbanne pour un meeting prévu l’après-midi même. Cette expérience souligne les défis auxquels sont confrontés les politiques lors des manifestations, où les tensions peuvent rapidement dégénérer.