Dans un entretien avec le JDD, Éric Ciotti dévoile son plan pour un « choc d’autorité et de sévérité » avec des propositions telles que l’abaissement de la majorité pénale à 16 ans et la création d’une force spéciale permanente.
Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, a présenté un ensemble de 25 mesures de sécurité rigoureuses, visant à instaurer un « choc d’autorité » en réponse à la montée de la violence et du crime en France, dans un récent entretien accordé au JDD.
«Je propose une véritable révolution en matière de sécurité», une «sorte de choc d’autorité et de sévérité»
affirme le député des Alpes-Maritimes dans un entretien au «JDD»
Renforcement de la sécurité et abaissement de la majorité pénale
Éric Ciotti propose d’abaisser la majorité pénale à 16 ans et de supprimer l’excuse de minorité, dans le cadre d’un plan plus vaste pour durcir la réponse judiciaire face à la délinquance juvénile. Cette mesure s’accompagne de la suppression des allocations familiales pour les parents défaillants dans leurs devoirs d’éducation, illustrant une approche de responsabilité parentale accrue.
Création d’une Force spéciale permanente
Pour répondre aux défis sécuritaires des quartiers les plus touchés par la criminalité, Ciotti suggère la création d’une force spéciale permanente. Cette force serait composée de militaires, de policiers, et d’agents des douanes et des services fiscaux, opérant jour et nuit pour sécuriser les zones les plus sensibles.
Vers une réformes judiciaires et pénales ?
Parmi les autres mesures, Ciotti préconise le retour des peines plancher, l’introduction de courtes peines de prison pour les délits mineurs, et une amende forfaitaire de 1000 euros pour les consommateurs de drogues récidivistes, dont les noms seraient publiés en ligne. Il envisage également une augmentation significative du nombre de places de prison, visant un total de 100 000 places.
Réformes éducatives
Pour lutter contre les violences en milieu scolaire, Ciotti veut renforcer la protection des enseignants avec une augmentation des peines pour les agressions et interdire l’utilisation des téléphones portables dans les lycées. Ces mesures visent à rétablir l’autorité et le respect dans les établissements d’enseignement.