Vincent Gastian

Ce mercredi 28 août, Saint-Étienne connaîtra une journée chaude et ensoleillée avec des températures atteignant 32°C. Le vent soufflera fort dans l'après-midi avec des rafales dépassant les 70 km/h.

Pavel Durov, fondateur et PDG de la messagerie sécurisée Telegram, a été interpellé ce samedi soir à l'aéroport du Bourget. Sous le coup d'un mandat de recherche en France, ce franco-russe de 39 ans est accusé de complicité dans plusieurs affaires criminelles, notamment liées au cyberharcèlement et au crime organisé.

À Nîmes, un incendie a gravement endommagé le nouveau bureau de police du quartier de Pissevin, à quelques jours de son inauguration. L'origine suspecte de l'incendie suscite des inquiétudes quant à une possible intimidation des autorités locales.

L'Union européenne envisage d'imposer une taxe de 36% sur les importations de voitures électriques chinoises, une mesure destinée à protéger l'industrie automobile européenne. Cependant, la Chine menace de représailles, notamment sur le marché des batteries.

Un garçon de 12 ans a été reconnu coupable d'apologie publique d'acte de terrorisme après avoir partagé des vidéos de l'Etat islamique sur les réseaux sociaux. Son verdict sera rendu en mars prochain.

Après l’Île-de-France, l’arnaque des faux PV de stationnement frappe Reims. Une dizaine d’automobilistes ont déjà été victimes de cette escroquerie. La ville réagit en portant plainte et rappelle les méthodes officielles de paiement.

Depuis le 8 juillet, la mairie de Mandelieu-la-Napoule a pris un arrêté interdisant l'accès aux plages aux personnes portant des tenues jugées non conformes aux règles d'hygiène et de sécurité, notamment le burkini. La Ligue des droits de l'Homme et une résidente de la commune ont déposé deux recours devant le tribunal administratif de Nice, arguant que cette interdiction porte atteinte aux libertés fondamentales.

Le 20 août 1944, un groupe de résistants s’empare de l'Office français d'information pour fonder l'Agence France-Presse (AFP), marquant ainsi la naissance d'une institution de presse indépendante au cœur de la Libération de Paris. Huit décennies plus tard, l'AFP est devenue l'une des principales agences de presse mondiales.

Un jeune homme, devenu tétraplégique après s’être illégalement introduit dans une piscine privée à Toulouse, porte plainte contre les copropriétaires pour négligence. Derrière cette action en justice, se cacherait une tentative de soutirer de l’argent à ceux qu’il a déjà lésés par son comportement illégal.

Grenoble vit un été sous haute tension, secouée par une vague de violences sans précédent. Depuis fin juillet, la ville et sa banlieue d’Échirolles sont le théâtre d’une série de fusillades liées au trafic de stupéfiants. Une situation inédite pour le procureur de la République, Éric Vaillant, en poste depuis cinq ans : "Je n’avais jamais vu une telle intensité dans les fusillades", confie-t-il. "Des tirs éclatent tous les deux ou trois jours, c’est une véritable guerre des gangs." Depuis le début de l’année, Grenoble a déjà enregistré une quinzaine de fusillades, causant de nombreux blessés et un décès. Mais c’est la densité de ces événements qui frappe cet été. Cinq fusillades ont eu lieu en seulement deux semaines, faisant une dizaine de blessés. La première, survenue le 30 juillet dans un immeuble d’Échirolles, a marqué le début d’une série noire. Un homme de 21 ans a été blessé, et les jours suivants ont vu les affrontements se multiplier, notamment le 12 août, lorsqu’un homme a ouvert le feu sur un point de deal à Échirolles, blessant quatre personnes. Les autorités pointent plusieurs facteurs expliquant cette flambée de violence : la mort en mai dernier de Mehdi Boulenouane, un caïd grenoblois influent, et la sortie de prison de plusieurs trafiquants qui redéfinissent les équilibres du marché local. La ville de Grenoble, bien que familière des guerres de gangs, fait face à une intensification préoccupante de ces affrontements. Amandine Demore, maire d’Échirolles, tire la sonnette d’alarme et déplore un manque de moyens pour lutter efficacement contre le trafic de drogue. Elle rappelle l’urgence de créer un commissariat de police à part entière dans sa commune, une demande formulée de longue date par les élus locaux. Malgré l’envoi d’effectifs supplémentaires à Grenoble, les autorités peinent à contenir cette vague de violence. "Nous sommes en pleine crise", admet le procureur, qui met en avant les efforts des forces de l'ordre malgré la complexité de la situation. Alors que la ville se prépare à un automne incertain, le sentiment d’insécurité ne cesse de croître, laissant craindre une nouvelle escalade des tensions.