Le jeudi 11 avril 2024, Isabelle Surply, conseillère municipale d’opposition à Saint-Chamond (Loire) a été relaxée dans le cadre de la plainte déposée par la Grande Mosquée de Saint-Chamond, pour diffamation publique.
[Communiqué d’Isabelle Surply]
Le samedi 13 avril 2024, soit 48h après, elle a dû déposer plaintes pour « injures publiques et menaces de mort » suites à l’apparition d’inscriptions sur les murs du stade Bouloche, dans le quartier Fonsala.
Pire, elle découvre par des messages privés qu’elle aurait échappé à un caillassage en règle ce même 11 avril, rue Marc Seguin.
Depuis le début de son engagement dans la lutte contre le prosélytisme et le terrorisme islamiste, Isabelle SURPLY a reçu « des centaines de messages de menaces de mort, de viol, de décapitation ». Les dépôts de plaintes qui ont suivi ces inombrables menaces sont restés soit sans suites ou soit sans nouvelles.
Du côté de la municipalité, l’adjoint au Maire Gilles GRECO, en charge de la Sécurité n’a pas daigné prévenir Madame SURPLY, comme il lui a été demandé par la Police Nationale. Quant au maire de Saint-Chamond, souvent très prolixe au sujet des dossiers que porte Mme SURPLY, il n’a fait état d’aucun soutien ni d’aucune condamnation depuis l’apparition de ces nouvelles menaces.
Le Groupe municipal « Saint-Chamond d’Abord » dénonce et condamne fermement l’agression dont a été victime Isabelle Surply et demande à ce que la lumière soit faite sur ces événements, puisque la Ville est dotée de nombreuses caméras de vidéo- protection, dispositif souvent vanté par la majorité.
Le Groupe municipal « Saint-Chamond d’Abord » dénonce et condamne fermement l’attitude du maire et de son adjoint à la sécurité, tous deux incapables du moindre discernement républicain en matière de lutte contre l’islamisme et l’insécurité.