Dans la nuit de mardi à mercredi, un homme de 52 ans a été victime d’une agression d’une violence extrême à Montigny-lès-Metz. Grièvement blessé, il aurait été contraint d’avaler de l’ammoniaque. Deux suspects connus des services de police ont été interpellés, et une enquête pour tentative de meurtre et actes de torture a été ouverte.
Les policiers de Montigny-lès-Metz (Moselle) ont découvert un homme de 52 ans grièvement blessé dans son appartement, dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30. L’alerte a été donnée par un voisin qui a entendu des cris inquiétants peu après 1 heure du matin. Sur place, les forces de l’ordre ont interpellé deux hommes de 34 et 36 ans, connus des services de police, qui sont actuellement placés en garde à vue selon une information du Républicain Lorrain.
Des actes de torture et de barbarie
Selon une source proche de l’enquête, la victime présentait des blessures graves sur l’ensemble de son corps, incluant des traces de brûlures. Pire encore, les suspects l’auraient forcé à ingérer de l’ammoniaque, ce qui a gravement endommagé son état de santé. Le quinquagénaire a reçu les premiers soins sur place avant d’être transporté à l’hôpital où son état de santé a été stabilisé. Le pronostic vital de la victime n’est pas engagé, mais les blessures infligées témoignent de la violence des actes.
Enquête pour tentative de meurtre et actes de torture
Le Service local de police judiciaire (SLPJ) de Metz a été saisi pour mener l’enquête. Celle-ci a été ouverte sous les chefs de tentative de meurtre et d’actes de torture et de barbarie, ce qui illustre la gravité des faits reprochés. Les deux suspects ont été déférés ce jeudi, et le parquet de Metz devrait communiquer prochainement sur l’avancée des investigations.
Une affaire qui suscite l’indignation
Cette agression particulièrement brutale a choqué la communauté de Montigny-lès-Metz et relance le débat sur la récidive et la violence. Les autorités sont mobilisées pour établir les circonstances précises de cet acte de barbarie et pour comprendre le mobile des agresseurs.