Marseille : une figure du grand banditisme remise en liberté, des policiers en colère

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Pascal Gomez-Galeote, figure présumée du grand banditisme à Marseille, a été remis en liberté le 3 octobre par la Cour de cassation, suscitant une vive polémique au sein des forces de l’ordre et de la justice.

La récente remise en liberté de Pascal Gomez-Galeote, un homme soupçonné de diriger le redoutable « clan de Marignane », a provoqué un véritable séisme dans les rangs de la police et du système judiciaire marseillais. Âgé de 44 ans, cet individu a passé près de six ans derrière les barreaux avant d’être libéré le 3 octobre 2024, suite à une décision de la Cour de cassation qui a annulé l’arrêt précédent de la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

La Cour a justifié sa décision en affirmant que la détention provisoire de Gomez-Galeote « n’était plus nécessaire à la manifestation de la vérité », citant l’absence d’actions judiciaires récentes dans ses affaires. Toutefois, cette libération est perçue par de nombreux policiers comme une « aberration ». Plusieurs agents, ayant participé à son interpellation en 2019, expriment leur indignation face à cette décision, rappelant que « Doli » est considéré comme une figure incontournable du grand banditisme marseillais, impliqué dans plusieurs affaires graves, y compris des complicités d’assassinat et des tentatives de meurtre.

Cette libération soulève des interrogations sur l’efficacité du système judiciaire français, surtout avec plusieurs dossiers toujours en cours d’instruction. La comparution de Gomez-Galeote ce 14 octobre dans une affaire de corruption impliquant un ancien policier de la DGSI, surnommé « Haurus », est très attendue. Ce dernier aurait transmis des données personnelles issues des fichiers de la police, ajoutant une couche de complexité à cette affaire. Toutefois, sa présence à l’audience est incertaine, nourrissant des craintes quant à une éventuelle fuite.

La libération de cet homme survient dans un contexte déjà tendu à Marseille, où les réseaux criminels continuent de semer la terreur. Les règlements de compte, notamment liés au trafic de drogues, sont monnaie courante dans la cité phocéenne. Selon l’Office central de lutte contre le crime organisé, 42 victimes ont été tuées au cours des six premiers mois de 2024, bien que ce chiffre marque une baisse par rapport à l’année précédente, il reste en augmentation par rapport aux années antérieures, comme le souligne Yann Sourisseau, le chef de l’Office.

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