Ca bouge cette semaine en coulisse chez Casino, le plan social pourrait entraîner le départ de 1.000 à 1.200 personnes, rien que pour le siège de Saint-Étienne. Casino ne confirme pas ce chiffre. Une source proche du dossier assure que l’objectif des repreneurs est « de faire en sorte que cela se passe le moins mal possible ».Le but, est de sauver l’entreprise et qu’elle continue de tourner.
![Marche pour Casino](https://gillescharles.info/wp-content/uploads/2024/02/410190677_863562518893097_5952670459128486021_n-1024x683.jpg)
Casino est le plus gros employeur privé de Saint-Étienne. Les repreneurs, menés par Daniel Kretinsky, ont promis de préserver ce siège historique, sans s’engager toutefois sur le maintien de la totalité des emplois. Depuis plusieurs mois, le ministre de l’Économie et des Finances s’est dit « très attentif ».
Une des pistes étudiées est de transférer au siège de Saint-Étienne des dossiers qui sont gérés pour l’instant au niveau des sièges de Monoprix (Clichy) et de Franprix (Vitry-sur-Seine). Ce qui pourrait induire des suppressions de postes en région parisienne.
Philippe Palazzi, le nouveau directeur général, et son équipe veulent renforcer les synergies entre les différentes enseignes du groupe. Il y a 1.800 salariés sur ce seul site (1.500 si l’on compte seulement les contrats à durée indéterminée). 200 à 300 personnes y travaillent pour les magasins de proximité, qui restent dans le giron du groupe. Tout le reste des effectifs s’occupait jusqu’ici des hypermarchés et des supermarchés, qui ont été cédés à Auchan, Intermarché et Carrefour.
Le couperet doit tomber d’ici une quinzaine de jours avec la présentation du plan, les organisations concernées et des chiffres, qu’attendent les syndicats. Au total, en comptant les magasins et les entrepôts, ils redoutent que 6.000 emplois soient menacés à l’échelle du groupe.
Info BFM