Une opération d’évasion d’une ampleur inhabituelle a secoué l’administration pénitentiaire lorsqu’un convoi a été attaqué ce mardi matin, près du péage d’Incarville sur l’A13. L’objectif était clair : libérer Mohamed Amra, surnommé « la mouche », détenu en cours de transfert. Cet événement dramatique met en lumière le parcours singulier de cet individu.
Mohamed Amra, originaire de la région rouennaise, avait récemment été condamné pour vol avec effraction, ajoutant cette peine à une longue liste d’infractions comprenant des délits graves tels que vols aggravés, association de malfaiteurs, extorsion et violence avec arme. Cependant, son cas ne se limite pas à des délits mineurs, comme le suggèrent ses récentes condamnations. Des affaires en cours révèlent son implication dans des crimes plus sérieux, notamment une tentative de meurtre et d’extorsion avec arme, ainsi que des liens étroits avec le grand banditisme marseillais.
le multirécidiviste, âgé de 30 ans, présente un lourd casier judiciaire, et venait d’être à nouveau condamné à 18 mois d’emprisonnement, le 7 mai dernier, par le tribunal d’Évreux pour un vol avec effraction.
La journée de son transfert vers le tribunal judiciaire de Rouen a été marquée par une tentative d’évasion. Il a été placé à l’isolement après que les surveillants ont découvert qu’il tentait de scier les barreaux de sa cellule. Cette tentative, bien que récente, a été observée avec suspicion par les autorités.
Malgré son profil dangereux, Mohamed Amra n’était pas classé comme « détenu particulièrement surveillé ». Cependant, son transfert impliquait une escorte de niveau 3, comprenant cinq agents pénitentiaires, détail qui souligne la gravité de sa situation.
Suite à son évasion, un vaste dispositif a été mis en place pour le retrouver. Bien qu’une levée du plan Épervier ait été annoncée en fin d’après-midi, les autorités demeurent mobilisées pour appréhender celui qui est désormais l’homme le plus recherché de France.