Dans une interview exclusive accordée à Entrevue en mai dernier, François Asselineau, fervent défenseur du FREXIT et Président-fondateur de l’Union Populaire Républicaine (UPR), partage sa vision politique et géopolitique. Il aborde les défis auxquels il fait face, notamment l’accusation de complotisme et l’invisibilisation par les médias. Asselineau se positionne comme un opposant radical à l’OTAN et à l’Union européenne, considérant ces institutions comme les principales causes des problèmes en France.
Accusations contre le système politico-médiatique
Asselineau affirme que le pouvoir en place, contrôlé par une oligarchie euro-atlantiste, cherche à le marginaliser. Il dénonce un manque de temps de parole dans les médias grand public, malgré des résultats électoraux qui, selon lui, devraient lui garantir une plus grande visibilité. Il compare sa situation à celle de figures médiatiques non candidates, comme Michel Onfray, qui bénéficient d’une couverture médiatique disproportionnée.
Critiques de figures médiatiques et politiques
Dans l’interview, Asselineau n’hésite pas à accuser Raphaël Glucksmann d’être un agent américain en raison de ses affiliations et positions géopolitiques. Il critique également la surexposition médiatique d’Éric Zemmour et la distribution sélective de parrainages par François Bayrou lors de la dernière élection présidentielle, qui l’a empêché de se présenter.
Perspectives électorales et influence
Malgré des sondages défavorables, Asselineau reste optimiste quant à ses chances dans les futures élections européennes, en soulignant la croissance de son soutien sur les réseaux sociaux et les adhésions à l’UPR. Il compare ses meetings à ceux de Marine Le Pen pour illustrer sa popularité et dénonce l’invisibilisation systématique de son mouvement.
Vision du FREXIT et critique de l’Union européenne
Asselineau distingue son approche du FREXIT de celle de figures comme Florian Philippot, qu’il accuse de l’avoir marginalisé tout en adoptant ses analyses. Il maintient que l’Union européenne est vouée à s’auto-dissoudre et prône un retrait concerté de la France. Pour lui, les premiers pas de l’UE avaient des aspects positifs, mais il déplore la transformation en une “dictature”.
Conséquences économiques et stratégie géopolitique
Sur les conséquences économiques du FREXIT, Asselineau se montre confiant, citant le Brexit comme exemple de succès malgré les prévisions pessimistes. Il propose que la France renforce ses relations avec des partenaires historiques en dehors de l’UE. Concernant l’OTAN, il partage la vision de De Gaulle sur la dissolution de l’alliance post-communisme et appelle à un retrait pour retrouver une indépendance géopolitique.
Position sur le conflit russo-ukrainien
Asselineau exprime des opinions controversées sur le conflit en Ukraine, appelant à arrêter l’armement et le financement de l’Ukraine et à reconnaître certaines régions comme russes. Il prône une solution basée sur la neutralité de l’Ukraine, comparable à celle de la Suisse, et espère que l’élection de Donald Trump pourrait rapidement mettre fin au conflit.