Samedi 1er juin, cinq cercueils ont été trouvés au pied de la tour Eiffel. Les cercueils portaient une banderole avec l’inscription “Soldats français de l’Ukraine” et étaient ornés de drapeaux français. À l’intérieur, des sacs de plâtre étaient placés pour faire croire qu’ils contenaient des corps.
Trois hommes ont été rapidement identifiés et interpellés. Le conducteur de la camionnette, qui a assuré avoir été payé 120 euros pour transporter les cercueils, venait de Bulgarie. Les deux autres hommes, de nationalité allemande et ukrainienne, ont été arrêtés à la gare routière de Bercy alors qu’ils tentaient de fuir vers Berlin.
Les trois hommes ont été placés sous le statut de témoin assisté pour “violences avec préméditation”, échappant ainsi à une mise en examen. Ils restent libres tandis que l’enquête se poursuit.
Les autorités examinent plusieurs pistes, y compris celle d’une ingérence étrangère. Un des suspects serait lié à une affaire antérieure de vandalisme au mémorial de la Shoah à Paris. Ce lien a été établi via l’analyse du téléphone du chauffeur bulgare. Les enquêtes similaires ont parfois impliqué des accusations contre les services de sécurité russes (FSB) visant à déstabiliser la société française.
L’affaire est toujours sous investigation par la sûreté territoriale de Paris. Le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, n’a pas encore fait de déclaration sur cette affaire spécifique, bien qu’il ait précédemment commenté des incidents similaires comme des tentatives de déstabilisation payées par des commanditaires étrangers.
