Ce week-end, entre 5.000 et 8.000 personnes sont attendues à Puylaurens dans le Tarn pour manifester contre la construction de l’autoroute A69, selon une note des renseignements territoriaux (RT) consultée par France Inter.
Les organisateurs espèrent rassembler jusqu’à 15.000 personnes, malgré l’interdiction de la manifestation par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Interdiction confirmée par le tribunal administratif
La Confédération paysanne a déposé deux recours en référé liberté pour contester cette interdiction. Cependant, le tribunal administratif de Toulouse a rejeté ces recours vendredi soir, confirmant ainsi la décision du ministre de l’Intérieur. La préfecture et les forces de l’ordre restent en alerte face aux risques potentiels d’incidents violents.
Craintes de violences
Parmi les manifestants, les RT prévoient la présence de 300 à 600 éléments radicaux. Les autorités redoutent des incidents dès vendredi soir et durant tout le week-end, en particulier un “recours décomplexé à la violence” de ces militants. Les cibles potentielles incluent les sites économiques, les bâtiments institutionnels, les groupes Pierre Fabre et Atosca-NGE, ainsi que les enseignes liées aux travaux de l’autoroute, les services de l’État, les élus et les banques.
Mobilisation contre l’autoroute A69
Les opposants à l’A69 se mobilisent depuis plusieurs mois contre ce projet autoroutier, qu’ils considèrent comme nuisible pour l’environnement et inutile. La manifestation prévue à Puylaurens est une étape importante de leur lutte. Malgré l’interdiction, les organisateurs et les manifestants comptent bien faire entendre leur voix et exprimer leur mécontentement face à ce projet controversé.
Les autorités locales, quant à elles, se préparent à encadrer cette manifestation pour prévenir les débordements et garantir la sécurité de tous.