Un message signé “une délégation inattendue” a revendiqué le sabotage des lignes TGV, critiquant les Jeux Olympiques de Paris 2024. La SNCF assure que toutes les lignes sont désormais réparées.
Le sabotage et la revendication
Un email de revendication du sabotage des lignes TGV a été envoyé à plusieurs médias, dont La Provence et certains titres de la presse étrangère. Signé « une délégation inattendue », ce message utilise une rhétorique propre à l’ultragauche anarchiste pour justifier les actes de sabotage commis vendredi dernier, visant spécifiquement les Jeux Olympiques de Paris 2024. Le message critique ces jeux, les qualifiant de « célébration du nationalisme » et de « gigantesque mise en scène de l’assujettissement des populations par les États ».
La réponse de la SNCF
Grâce à la mobilisation des agents de SNCF Réseau, les réparations des lignes à grande vitesse touchées par le sabotage ont été menées à bien. La SNCF a confirmé que les travaux sont totalement terminés et que les lignes sont à nouveau opérationnelles. Dès ce lundi matin, aucune perturbation n’est à prévoir pour les voyageurs.
L’état de l’enquête
L’enquête, menée par le parquet de Paris, progresse lentement. Les sabotages semblent avoir été bien organisés par une structure unique. Cependant, le message reçu ne donne aucun détail concret sur les actions, se contentant de soutenir et de féliciter les actes de sabotage. Les prélèvements effectués sur les lieux, analysés par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), n’ont pour l’instant rien révélé de probant.
Remboursements et compensations
Les voyageurs impactés par ces perturbations peuvent se faire rembourser leurs billets. La SNCF précise que les billets des TGV annulés les 26, 27 ou 28 juillet sont « entièrement échangeables et remboursables sans frais ». Pour ceux dont le train a été retardé de plus de 30 minutes, une compensation est également prévue selon les conditions habituelles. Les demandes de remboursement doivent être effectuées sur le site de la SNCF.
