La proposition de LFI visant à destituer Emmanuel Macron a été abandonnée à l’Assemblée nationale, principalement en raison de l’abstention du Rassemblement national, qui a empêché le débat.
La proposition de destitution d’Emmanuel Macron, initiée par LFI, ne sera pas examinée à l’Assemblée nationale. Malgré les espoirs de la gauche, la décision des présidents de groupe et l’abstention de Marine Le Pen ont mis un terme à la procédure.
Un débat évité
Le texte proposé par LFI ne sera pas débattu dans l’hémicycle, comme l’a confirmé Mathilde Panot, la cheffe du groupe. Cette décision met fin à une procédure qui avait pourtant commencé en début de mois. Elle a dénoncé le fait qu’Emmanuel Macron ne sera pas soumis à un débat sur son “comportement dangereux et erratique”.
Marine Le Pen, l’alliée inattendue
Selon Mathilde Panot, c’est grâce à l’abstention du Rassemblement national que le débat sur la destitution n’aura pas lieu. Léa Balage El Mariky, porte-parole du groupe écologiste, a également souligné l’hypocrisie de l’extrême droite, qui, tout en souhaitant remplacer Macron, devient son “meilleur allié” en lui permettant de rester en place.
Des chances de succès limitées
Les chances de succès de cette proposition étaient déjà considérées comme quasi nulles, car une destitution nécessite une majorité des deux tiers à l’Assemblée et au Sénat. Éric Ciotti, chef du groupe UDR, a déclaré qu’il avait voté contre, affirmant son respect pour les institutions et rejetant le “chaos” que souhaitent instaurer certains opposants.
La procédure de destitution engagée par LFI prend fin, laissant le président Emmanuel Macron dans ses fonctions, malgré les critiques et les tensions croissantes au sein du paysage politique français.
