Deux adolescents ont été incarcérés pour tentative de meurtre après une violente agression au marteau à la gare d’Ermont (Val-d’Oise), où un jeune de 14 ans a été laissé gravement blessé. L’enquête se poursuit alors que les autorités locales s’inquiètent de l’escalade de la violence entre adolescents.
Le Val-d’Oise est sous le choc après une violente agression au marteau impliquant deux adolescents, accusés de tentative de meurtre. Le drame, survenu à la gare d’Ermont, met en lumière l’escalade des violences chez les jeunes et la crainte de représailles entre quartiers.
Une tentative de meurtre sous les caméras de la gare d’Ermont
Le 4 octobre dernier, un jeune de 14 ans a été violemment agressé à coups de marteau par deux adolescents dans un souterrain de la gare d’Ermont-Halte. Filmée par des caméras de vidéosurveillance, l’attaque a laissé la victime avec la boîte crânienne enfoncée et une paralysie partielle. Transporté en urgence à l’hôpital Necker, il est aujourd’hui hors de danger, mais pourrait souffrir de séquelles à vie.
Des agresseurs mis en examen pour tentative de meurtre
Les deux jeunes, âgés d’environ 15 ans, ont été rapidement identifiés et arrêtés par la police. Ils ont été mis en examen pour tentative de meurtre et placés en détention provisoire. L’enquête a révélé que l’agression faisait suite à des tensions entre groupes de jeunes dans la région, bien que les motivations exactes restent encore floues.
Crainte de représailles entre quartiers
Le maire d’Ermont, Xavier Haquin, s’est dit préoccupé par cette montée en violence parmi les adolescents et par les risques de représailles entre quartiers, notamment avec les villes voisines de Sannois et Eaubonne. « Nous sommes extrêmement vigilants », a-t-il précisé, tout en soulignant les mesures de sécurité renforcées, telles que l’augmentation des effectifs de la police municipale et l’instauration de brigades cynophiles.
Une réponse locale face à la violence
Pour faire face à cette escalade de la violence juvénile, la municipalité d’Ermont a renforcé les moyens de sécurité avec trente policiers municipaux, et l’installation de brigades motorisées et cynophiles pour surveiller les quartiers sensibles. Malgré cela, le maire espère que l’agression restera un cas isolé et appelle à la vigilance pour éviter de nouveaux drames.