Cyrille Eldin, ancien animateur du « Petit Journal », a été condamné à six mois de prison avec sursis pour violences psychologiques sur son ex-compagne, la chroniqueuse Sandrine Calvayrac. Le tribunal a également statué sur d’autres charges liées à la détention d’armes.
Le tribunal correctionnel de Nanterre a rendu son verdict lundi, condamnant l’animateur Cyrille Eldin à six mois de prison avec sursis pour violences psychologiques infligées à son ex-compagne, la chroniqueuse Sandrine Calvayrac. En plus de cette peine, il a été reconnu coupable de détention non autorisée d’arme et d’usage de produits stupéfiants, tout en étant relaxé des accusations de menaces de mort.
Cette décision du tribunal s’accompagne d’une interdiction de contact avec Sandrine Calvayrac pendant deux ans et d’une restriction sur le port d’armes durant cinq années. Le juge a également ordonné le versement de 3 000 euros de dommages et intérêts à la victime, mettant en lumière l’impact sur son « équilibre psychique ».
Lors de l’audience, Cyrille Eldin, 51 ans, a fermement contesté les accusations de violences. Son avocate, Sorin Margulis, a plaidé en faveur de son client, insistant sur le fait qu’aucune des personnes interrogées n’avait corroboré les accusations de Sandrine Calvayrac.
De son côté, Sandrine Calvayrac, 37 ans, a évoqué les difficultés rencontrées au cours de leur relation, qu’elle décrit comme toxique. Elle a notamment déclaré avoir été victime d’insultes répétées et de menaces. Son avocate, Marylou Diamantara, a salué le jugement, le qualifiant de « pleinement satisfaisant » pour reconnaître le statut de victime de sa cliente.
Les deux ex-partenaire ont été en couple entre 2015 et 2018, avant de se retrouver de 2021 à 2023. Leur séparation a eu lieu fin janvier 2023, après la naissance de leur fils en mars 2022, marquant un tournant dans leur relation.
Cyrille Eldin a également obtenu un droit de visite à son fils, une décision qu’il a décidé de contester en appel. La complexité de cette affaire souligne les défis auxquels sont confrontées les victimes de violences psychologiques, souvent invisibles et difficiles à prouver.