COMMUNIQUE DE PRESSE du Groupe Socialiste, Écologiste et Démocrate, Région Auvergne-Rhône-Alpes à Lyon, le 28 octobre 2024
| Depuis les inondations du 17 octobre dernier, la circulation des trains dans les deux sens entre Saint-Etienne et Lyon est interrompue. Avec Monsieur Pierrick Courbon, député de la Loire, et Monsieur Jean-Claude Tissot, sénateur de la Loire, nous avons demandé le 21 octobre dernier à Monsieur Fabrice Pannekoucke, Président de Région, qu’il mette en place, en urgence, des Cars Régions directs au départ de Saint-Etienne, de Saint Chamond et de Rive-de-Gier afin que les usagers quotidiens de ce TER aient des conditions de voyage décentes. La réponse de la Région n’est pas à la hauteur des enjeux ; une fois encore, j’appelle le Président de Région à prendre ses responsabilités et à mettre en place un service de transport alternatif efficace. Bien que la circulation des trains ait repris de façon dégradée entre Givors et Saint-Etienne, les usagers quotidiens de la ligne TER Saint-Etienne-Lyon sont toujours confrontés à un mur de difficultés. Les bus de substitution permettant de rejoindre Givors sont peu nombreux et, dans le meilleur des cas, il faut plus du double du temps de trajet habituel pour relier Lyon et Saint-Etienne… Alors que les travaux de remise en état de la ligne pourraient durer plusieurs semaines, il est urgent d’agir et de leur proposer des alternatives, avec en priorité la mise en place de 2 départs de Lyon et de Saint-Etienne à la mi-journée. Amélioration des mobilités entre Saint-Etienne et Lyon : mais où est passé l’argent ? En 2021, dans le cadre de l’Accord Etat-Région pour la Relance en Auvergne-Rhône-Alpes, l’Etat et la Région avaient convenu d’un cofinancement à parts égales des projets d’infrastructures portés par la Région, pour un montant global de 200 M€, soit 100 M€ de l’Etat et 100 M€ de la Région, en s’inscrivant dans l’amélioration des transports publics entre Lyon et Saint-Etienne. De la même manière, il avait été annoncé que les 800 M€ dédiés au projet d’autoroute A45, abandonné en 2018, seraient alloués à des projets neufs d’amélioration de la mobilité entre les agglomérations stéphanoise et lyonnaise. Si des projets ont vu le jour ou sont en cours de réalisation par l’Etat (ex : élargissement des bandes d’arrêt d’urgence sur l’A47), nous sommes toujours en attente des investissements de la Région qui auraient permis d’augmenter la capacité d’emport des TER ou de leur fréquence.Aussi, le mois dernier, j’ai interpellé Monsieur Fabrice Pannekoucke sur le bilan très décevant de son prédécesseur en matière de développement des transports publics à Saint-Etienne et pour le département de la Loire, et lui ai demandé comment il comptait y remédier. Pour l’heure, ce courrier est resté sans réponse… Nos propositions balayées depuis 10 ansContrairement, à ce que Monsieur Frédéric Aguilera, Vice-Président aux transports, a pu dire dans la presse, la Région accuse beaucoup de retard et n’a pas su anticiper l’augmentation de la demande. Les 19 rames récemment livrées, lorsqu’elles pourront être mises en circulation, devraient contribuer – je l’espère ! – a une amélioration de la situation. Mais, face à l’ampleur des besoins, il faudra permettre une augmentation encore plus importance de la capacité d’emport totale et de la fréquence des TER. A cet effet, rejeter systématiquement les propositions que nous portons au groupe socialiste, visant à ce que la Région commande urgemment de nouvelles rames, compte tenu des délais de livraison importants (de 5 à 7 ans), n’est pas préparer l’avenir… Je le regrette. L’amélioration des mobilités, notamment entre Saint-Etienne et Lyon, ne doit pas être reléguée au second plan. |
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