À une semaine des élections européennes, le Premier ministre Gabriel Attal a vivement critiqué le Rassemblement National (RN), affirmant que “le vote RN est un vote qui fait couler l’Europe”. Cette déclaration intervient alors que les campagnes électorales battent leur plein, avec plusieurs meetings et déplacements des principaux leaders politiques à travers la France.
Les chiffres de l’Insee publiés jeudi indiquent que 95% des Français en âge de voter sont inscrits sur les listes électorales, soit 49,5 millions de personnes. Cela représente une augmentation de 2,2 millions d’électeurs par rapport aux élections européennes de 2019, soulignant une mobilisation significative pour le scrutin du 9 juin.
Selon un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune, dévoilé ce samedi 1er juin, le RN, mené par Jordan Bardella, reste en tête des intentions de vote avec 32,5%, malgré une légère baisse de 0,5 point par rapport à la semaine précédente.
- Renaissance, avec Valérie Hayer, progresse de 0,5 point pour atteindre 16%.
- Le PS, avec Raphaël Glucksmann, stagne à 13%.
- LFI de Manon Aubry obtient 8,5% (+0,5).
- EELV de Marie Toussaint grimpe à 7% (+1).
- Les communistes de Léon Deffontaines montent à 3% (+1).
En revanche, la liste LR menée par François-Xavier Bellamy recule légèrement à 6,5% (-0,5), tout comme Reconquête avec Marion Maréchal à 5% (-0,5).
Électeurs indécis
Un électeur sur trois pourrait encore changer d’avis d’ici le scrutin, bien que les partisans du RN (85%), de Renaissance (79%), et de LFI (73%) se disent majoritairement certains de leur choix.
Enjeux et perspectives
Les propos de Gabriel Attal visent à mobiliser l’électorat contre le RN, en soulignant les risques perçus pour l’avenir de l’Europe. Les prochaines journées seront cruciales pour les candidats, qui tenteront de convaincre les indécis et de consolider leur base électorale.