Paris – Ce dimanche, La France insoumise (LFI), soutenue par plusieurs organisations de jeunesse, organise un rassemblement place de la Nation, une nouvelle tentative de créer du désordre sous couvert de contestation politique.
Initialement prévu place de la Bastille, le rassemblement a été déplacé par la préfecture de police pour des raisons de sécurité. Mais derrière cette mobilisation se cache une stratégie plus inquiétante : l’endoctrinement systématique d’une jeunesse influencée par les réseaux sociaux et utilisée comme levier de pression politique.
La stratégie du désordre
La France insoumise, menée par des figures comme Antoine Léaument et Louis Boyard, a pris l’habitude d’appeler à des manifestations sous des prétextes variés, mais avec un objectif constant : semer le trouble. Ce dernier rassemblement, soi-disant organisé “contre le coup de force présidentiel”, ne déroge pas à cette règle. En appelant à une “prise de la Nation” après avoir été empêchés de manifester à Bastille, LFI cherche clairement à provoquer une confrontation.
Les organisations de jeunesse telles que l’Union étudiante et l’Union syndicale lycéenne, qui se sont jointes à l’appel, servent de relais pour diffuser le message insoumis. Ces jeunes, souvent influencés par les réseaux sociaux, sont mobilisés pour des causes qui, loin de servir leurs intérêts, alimentent une stratégie de déstabilisation orchestrée par LFI.
Une jeunesse instrumentalisée
La capacité de LFI à mobiliser des jeunes par le biais des réseaux sociaux pose question. Ces plateformes, devenues des terrains fertiles pour la propagande et la manipulation, permettent de toucher un public impressionnable. Les messages simplistes et émotionnels diffusés par les députés insoumis exploitent les frustrations et les insatisfactions des jeunes, les transformant en instruments de leur stratégie politique.
Ce phénomène n’est pas sans conséquences. En entretenant un climat de défiance et de révolte, LFI contribue à affaiblir les institutions démocratiques et à semer le chaos. Emmanuel Macron, critiqué pour sa gestion post-électorale, devient une cible facile pour des revendications qui, sous couvert de démocratie, cachent une volonté de subversion.
Le contexte de tension
Le rassemblement de ce dimanche intervient dans un contexte particulièrement tendu. Les festivités du 14 juillet, marquées par le passage de la flamme olympique, se déroulent sous haute surveillance. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a annoncé le déploiement de 130 000 policiers et gendarmes pour garantir la sécurité, dont 11 000 à Paris. Une mobilisation sécuritaire nécessaire face aux risques de troubles encouragés par des appels irresponsables.
Les revendications de LFI et des organisations de jeunesse contre le “coup de force présidentiel” ne sont qu’un prétexte pour dissimuler une volonté de semer le désordre. En appelant à la mobilisation ce jour symbolique, les insoumis montrent une nouvelle fois leur volonté de transformer des célébrations nationales en scènes de confrontation.
Un jeune insoumis s’est fait agressé par des électeurs du RN dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu’il rentrait chez lui à Montbrison. La France Insoumise de la Loire est très inquiète de la montée de l’extrême-droite et de la violence qui l’accompagne sur le territoire ligérien.
Dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 juillet, un jeune militant Insoumis, qui souhaite garder l’anonymat par peur des représailles, a été violement agressé.
Sur le chemin du retour à son domicile après avoir passé la soirée dans un bar du centre-ville, il a entamé une discussion avec trois jeunes hommes “qui présentaient très bien et n’avaient pas l’air méchants” selon ses mots.
Ces trois jeunes hommes ont fait comprendre qu’ils votaient pour le RN en se présentant comme de fervents soutiens de Jordan Bardella. Le jeune insoumis, n’étant pas méfiant et pensant avoir une discussion politique courtoise, a par la suite fait savoir que lui-même préférait Jean-Luc Mélenchon. C’est à ce moment là que les trois hommes sont devenus très agressifs et violents.
Une pluie de coups s’est abattue sur lui, coups de pieds, coups de poings, une vraie déferlante de haine.
L’agression s’est terminée à l’hôpital pour le jeune Insoumis qui a eu le nez cassé et deux côtes fêlées.
Il a déposé plainte tout en ayant peu d’espoirs sur l’identification de ses agresseurs.
