Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé le déploiement massif de forces de l’ordre à travers la France pour le week-end du 14 juillet. Ce sont 130 000 policiers et gendarmes qui seront sur le terrain, dont 11 000 à Paris, afin de garantir la sécurité des festivités et de l’arrivée de la flamme olympique dans la capitale.
Un appel à la cohésion nationale
Dans un contexte de tensions sociales et politiques, Gérald Darmanin a appelé à respecter ce moment de “cohésion nationale”. Sur la plateforme X (anciennement Twitter), il a précisé : “Face aux irresponsables qui tentent de semer le désordre, j’appelle au respect de ce moment de cohésion nationale”. Ce déploiement vise à prévenir toute tentative de perturbation lors de ces célébrations emblématiques.
Manifeste étudiant et tensions politiques
Parallèlement aux mesures de sécurité, un appel à manifester a été lancé par l’Union étudiante et l’Union syndicale lycéenne, soutenus par plusieurs députés de la France insoumise. Ils prévoient de se rassembler dimanche à 19 heures place de la Bastille, exprimant leur opposition au “coup de force présidentiel” suite aux législatives anticipées et réclamant un “gouvernement du Nouveau Front Populaire”.
Divergences au sein de la gauche
Les discussions entre les différentes factions de la gauche peinent à aboutir sur un candidat au poste de Premier ministre, révélant des désaccords persistants entre les Insoumis et les socialistes. Tandis que le camp présidentiel s’efforce de démontrer son unité autour de Gabriel Attal, les communistes, par la voix de Fabien Roussel, ont proposé le nom d’Huguette Bello, présidente du conseil régional de La Réunion, comme candidate potentielle. Jean-Luc Mélenchon a qualifié cette suggestion de “solution”.