L’affaire de la disparition de Marie-Thérèse Bonfanti, survenue en mai 1986, connaît un nouveau rebondissement avec une audience prévue le 24 mai devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lyon. Cette audience sera déterminante pour déterminer si les faits reprochés à Yves Chatain, qui a avoué le meurtre de la jeune femme en 2022, sont prescrits ou non.
Yves Chatain, âgé de 57 ans, avait été libéré en décembre dernier après qu’un arrêt de la Cour de cassation eut statué en faveur de la prescription. Cependant, cette décision fait l’objet d’un réexamen devant la justice. En effet, Marie-Thérèse Bonfanti, alors âgée de 25 ans et mère de deux enfants, avait disparu le 22 mai 1986 à Pontcharra, en Isère, alors qu’elle distribuait des journaux.
L’enquête initiale avait conduit à des soupçons envers un voisin, qui avait été relâché par la suite, et s’était soldée par un non-lieu en novembre 1987. Cependant, en mai 2022, l’affaire avait été relancée avec l’interpellation de ce voisin, suivi de sa mise en examen et de son placement en détention provisoire. Il avait alors avoué avoir tué Marie-Thérèse Bonfanti et indiqué l’endroit où se trouvait le corps de la victime.
Cette nouvelle audience sera déterminante pour la suite de cette affaire, qui demeure un cold case emblématique, et déterminera si les poursuites contre Yves Chatain peuvent être poursuivies ou si elles sont prescrites.
