Le président du parti Reconquête, exprime son incompréhension face à l’échec de l’accord avec le Rassemblement national. Malgré ses tentatives de rapprochement, aucune alliance n’a pu voir le jour.
Interrogé sur une potentielle alliance avec le Rassemblement national, Éric Zemmour s’est montré perplexe quant aux raisons de l’échec de cet accord tant espéré.
Marion Maréchal, cadre du RN, a déclaré ce mardi que le parti refusait toute association directe ou indirecte avec Éric Zemmour et son parti Reconquête. Selon elle, le RN ne souhaitait pas s’engager dans une telle union. En réponse, Éric Zemmour a affirmé qu’il n’était en rien la cause de cet échec, précisant qu’il n’avait rien demandé. « Cela ne peut pas être à cause de moi puisque je ne demande rien », a-t-il souligné.
Le président de Reconquête a révélé avoir « harcelé » Marion Maréchal par texto pour connaître les conditions d’un possible accord. Malgré ses efforts, la réponse est restée négative. « Elle est venue nous revoir à 16h30 pour nous dire que ça n’a pas marché », raconte-t-il.
Éric Zemmour ne sera pas candidat aux législatives : Par ailleurs, Éric Zemmour a annoncé qu’il ne se présentera pas dans sa circonscription du Var aux prochaines législatives. « Il y a un sortant de RN et je ne veux pas lui faire barrage », explique-t-il, montrant ainsi sa volonté d’éviter la dispersion des voix de droite.
Malgré des « divergences », Zemmour en faveur d’une « union des droites » : Malgré les divergences idéologiques, Éric Zemmour continue de prôner l’union des droites. Depuis sa candidature à la dernière présidentielle, il appelle de ses vœux une alliance entre les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN). « Chacun doit affirmer ses divergences. Mais il faut chercher les points de rassemblement dans un scrutin majoritaire à deux tours », a-t-il déclaré lors d’une interview avec Christine Kelly.
Éric Zemmour appelle à une alliance à droite : Invité au journal télévisé de CNews, Éric Zemmour a critiqué Emmanuel Macron, évoquant le risque pour le Président de subir une nouvelle défaite politique en cas de dissolution de l’Assemblée. Il appelle à une large coalition « de tous ceux qui veulent que la France reste la France », soulignant l’importance d’une union pour contrer la politique actuelle.